Extrait du carnet de bord de Malo (visite d'Abellinum, le 23/03/2019)
La visite va vous êre faite par un riche marchand se nommant Caïus Marchandus Escrocus (ce nom est sorti tout droit de mon imagination). Il estchargé de recevoir deux collecteurs d’impôts dans sa ville, Abellinum. La visite commence à l’entrée de la ville ; les collecteurs d’impôt arrivent en charrette, escortés par une dizaine de légionnaires. Caïus prend la parole : « Ave, représentants de Rome, bienvenue dans la ville la plus paisible de l’empire, même si elle n’abrite que des légions de notre invincible armée ! - Ave, Caïus marchandus escrocus, l’argent est-il rassemblé ? Je dois repartir vite, j’ai encore exactement 19 autres villes à visiter, dit un des collecteurs d’impôt. - Ave ! Comme dit mon cher ami, il nous reste de la route à faire, mais la route a été longue et si tu as quelque chose pour nous rafraîchir, ce n’est pas de refus, dit l’autre. » Caïus semble réfléchir puis il prend une décision : « Suivez moi, je vais vous faire baigner dans les meilleurs bains de la terre! - mouais… allons-y ! » Le petit groupe s’avance, puis un légionnaire, le plus haut gradé s’exclame : « Vos murailles sont impressionnantes ! Vous craignez une attaque de barbares ? - Non, mais les premières que vous avez déjà dépassées ont été construites par des barbares justement. Celles qui se dressent devant vous sont neuves et même le plus grand des tremblements de terre ne les ferait pas ciller" (la ville a été détruite par un séisme peu après J.-C. Mais les murailles fortifiées ont tenu). La petite troupe s’avance et traverse les grandes portes de la ville. Caïus appelle la sentinelle et lui dit de s’occuper de l’escorte. Ensuite, il s’adresse aux collecteurs d’impôts : « Vous voyez à votre droite les thermes, vous voulez vous y rendre tout de suite ou vous préférez que nous parlions affaires d’abord ? - Les thermes d’abord ! s’écrièrent les deux hommes d’affaires à la fois, au Tartare Rome et son argent ! Si l’on ne se pose pas, Rome n’aura jamais son argent. Nous serions morts de chaud avant de rentrer » Les trois hommes descendent la pente, puis débouchent dans un vestiaire bondé. Notre guide crie : « place ! Place à Rome ! Déguerpissez ! Laissez nous en paix ! » Connaissant la puissance de notre héros, tout le monde sort rapidement, laissant ainsi seuls Caïus et ses deux invités épuisés. Après s’être déshabillés, les trois hommes entrent dans le frigidarium, grand bain commun froid. Se rendant compte que les collecteurs commencent à attraper froid, Caïus les emmenent dans la salle avec un grand bain chaud : « brûlant, n’est-ce-pas ? l’eau est chauffée par un double fond rempli d’air extrêmement chaud. Vous pouvez sentir que la chaleur vient du sol en posant vos pieds au fond du bassin. Je vous l’ai dit, nos bains sont les meilleurs du monde. - C’est vrai que c’est agréable… J’aimerai rester ici des heures entières. Mais, malheureusement, il faut sortir et parler affaires, M Escrocus. Comme je n’arrête pas de le répeter, nous sommes pressés. - Oui, venez. Ça vous dit un détour vers les échoppes ? Elles sont au fond à gauche, c’est à trois pas. » Pressée, la petite visite guidée remonte, en croisant l’escorte et la sentinelle. En les ignorant complètement, nos trois héros decendent la rue puis bifurquent à gauche, dans une rue dont le côté droit est constituée uniquement d’échoppes, de marchands d’esclaves et bien entendu d’autochtones faisant leurs emplettes. Après une minute d’admiration, les trois hommes d’affaires tournent à gauche, dans une immense demeure dont la largeur atteint la longueur de la rue. L’un des deux collecteurs ne peut s’empêcher d’émettre un léger sifllement. Caïus s’avance dans le petit atrium, sorte de salon : - « regardez moi ce pluvarium ! Grâce à ça, je peut récupérer plusieurs litres d’eau ! Mais le mieux de ma maison se trouve derrière moi, regardez cette magnifique piscine ! Ces beaux poisssons sont mes plus beaux bijoux ! Les importer du port m’a coûté une fortune, mais je ne le regrette pas ! - C’est vrai qu’ils sont beaux ! Les voir ainsi me donne faim, dépêchons-nous ! - Nous allons passer par la droite, reprit Caïus, mes exclaves et mes cuisines sont à gauche et voir cet amas de petits objets pour les pauvres m’horripilent. » Arrivés au bout du couloir, Caïus montre une salle non loin des chambres d’esclaves et leur dit d’entrer : - « allez-y, allez-y, je vous suis ! » Une fois entrés dans la salle, Escrocus appelle Jean-Pierre, un esclave gaulois, pour apporter des petits gâteaux et du thé. Voilà la visite est terminée, j’espère que cela vous a plu !
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Extrait du carnet de bord de Lucas:
Le 24 mars, nous avons fait pour notre première fois du camping sauvage !! Pendant la nuit, à chaque bruissement, tous les enfants sautaient dans la tente. À chacun sa peur : - Marion, les ours - Pierre, le propriétaire - Malo, les sangliers - Lucas, les papillons - Abel, les renards - Elouan, les loups… Dans la tente, Abel avait son matelas crevé et une grosse envie de lire, Malo et Lucas aussi avaient une envie de lire effroyable… Le lendemain matin, un feu de forêt gigantesque nous attentait patiemment de l’autre côté de la route, alors vite fait bien fait, nous sommes partis. Quelques minutes après, on avait atteint le point culminant de notre séjour en Italie. Cafés et chocolats pour tout le monde (merci Thomas) avant de faire une descente de 7kms . Nous avons pris 10 min à la descendre. Arrivés en bas, une montée de 4,2kms nous attendait. Puis après, nous avons enchaîné montées et descentes jusqu’à la fin. A quinze heures, nous sommes arrivés à l’aéroport d’Athènes après quelques heures d’avion, où moi, Malo et Abel n’avons que fait regarder des petits films de la Grèce antique sur l’ordinateur, pendant qu’Elouan dormait et les parents lisaient. Dehors, nous avons remarqué qu’il faisait plus chaud qu’ en Italie. La première question posée par Abel a été de savoir quand nous allons visiter le parthénon. Papa et maman lui ont répondu : « pas aujourd’hui », puis nous nous sommes dirigés vers l’Hotel, un B&B, qui était plutôt sympa.
Ps pour ceux qui lisent ce blog apres la bataille: regardez bien la date! Lundi 18 mars
Aujourd’hui, on a visité le château d’Alfonso, un roi d’Espagne qui s’est installé à Naples (après les angevins). Pour lui, on a besoin de quatre choses pour régner: la force , la justice, la prudence et la tempérence. Il avait aussi quatre symboles : -le livre ouvert, où l’on ne voit que la couverture.Il cache un secret et le roi ne le révèle que lors du solstice d’été, dans la salle du trône. -le millet coûtant cher à l’époque, symbole de richesse. -le nœud, qui symbolise le lien entre lui et ses chevaliers. -le trône périlleux, ou chaise dangereuse, est symbole qu’il est le deuxième Galad, fils de Lancelot et lui seul peut aller chercher le Graal et s’asseoir sur la treizième chaise autour de la table ronde ; la chaise dangereuse, représentée avec une flamme sur l’assise. Extrait du carnet de bord de Malo:
Je vais vous parler d’une ville. Une ville que tous les enfants veulent voir. Une ville qui comporte un pays. Une ville immortelle. Une ville avec un passé sanglant mais extraordinaire. Une ville joyeuse et pleine de vie. Une ville inconnue de personne. Une ville que le monde a comme capitale. Une ville qui s’appelle Rome. Tout commence à la gare. Ma famille et moi nous sommes mis d’accord pour visiter le Colisée. Un monument sans lequel Rome ne pourrait exister. Dans cette enceinte gigantesque, à l’époque où Rome était sublime, où les habitants étaient vêtus de toges, où l’Europe était contrôlée par une seule et même personne, où les ruines n’en étaient pas, se déroulaient des jeux, comme des courses de chars, des batailles navales, des bêtes sauvages dévorant des prisonniers, et enfin, sans doute le plus populaire, des combats de gladiateurs. (...) |