Extrait du carnet de bord de Malo:
53 kms de plat, avec chemin tout pourri. Les deux premiers kilomètres sont un supplice, mais on quitte cette torture pour une vraie route. On ne galère pas trop quelque temps, puis revient le chemin. Cette fois-ci, vraie broussaille! On longe le Danube, et il y a plein de moustiques et d'herbes m'arrivant aux genoux. La moyenne est de 8kms/h et au bout d'un moment, une pause s'impose: maman a perdu les sacoches d'Elouan. Lucas et moi marchons au soleil, mais maman nous rattrape en vélo (sans sacoche) et nous dit de faire demi-tour. Alors je retourne avec les autres et je lis, toujours au soleil (il fait très chaud et il n'y a aucune ombre sur le chemin, les sacoches étaient tombées quelques kilomètres avant...). La fin est toujours dure, malgré une grande part de route, mais la fatigue nous écrase. Nous traversons le Danube sur un grand pont plein de circulation. C'est à Belgrade, après une glace offerte par une dame sur le bord d'une grande route (Marion commence à stresser car nous sommes déjà en retard pour la remise des clefs de l'appartement, et n'avons pas de moyen de joindre le propriétaire), que le sommeil me prend, et je m'endors vite.
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Extrait du carnet de bord de Malo: Mercredi 17 avril: Je me suis levé tôt pour une étape de 50km. Au lieu de ça, nous sommes partis chez le monsieur qui nous avait offert du yaourt hier soir. Il nous a gentillement donné (c’est sa femme et sa fille qui servaient, lui buvait avec nous) du café pour maman et papa, du raki pour papa et du chocolat chaud très spécial pour les enfants (du lait de brebis je crois – je n’ai pas spécialement aimé). Vint ensuite le tour du lait frais(...) Lucas a adoré. Il aurait pu en boire deux litres. Ensuite, nous sommes vraiment partis. Ce jour là, nous n’avons connu aucune autre route que l’autoroute. Comme nous traversions une chaine de montagnes, il y avait beaucoup de montées/descentes mais jamais de vraiment très grosses. Une fois, la pluie nous a menacés mais nous sommes arrivés sans encombre au camping où les habitants de la grande tente (Abel, Elouan, Maman et Papa) ont dû louer un petit appartement sans cuisinière, faute de place au milieu des arbres. Notre tente, à Lucas et à moi, passait tout juste dans le plus grand « emplacement ». Jeudi 18 avril: Pour commencer la journée, je fais une activité toute simple; je lis (...) jusqu'à ce que papa me dise: "debout, on va visiter la ville!" Alors je me lève avec regret, car le moment du bouquin est très stressant, et découvre sur la table du petit déjeuner un byrek, une spécialité albanaise. Je le dévore avec appétit (...) Puis nous partons à travers la ville vers une ancienne maison ottomane à visiter. C'est géant (dans tous les sens du terme)! tout est décoré, les draps, les plafonds... Dans les réceptions entre amis, les femmes , ne se montraient pas, elles se cachaient dans un plancher surélevé, comptait le nombre d'hommes,, puis préparaient le café. (...) puis nous avons visité le château. Après un bref rappel de l'histoire de l'Albanie, nous avons visité les prisons. C'est extrêmement glauque! Puis nous sommes rentrés, et avant de dormir, j'ai pu finir mon bouquin. Extrait du carnet de bord de Malo (visite d'Abellinum, le 23/03/2019)
La visite va vous êre faite par un riche marchand se nommant Caïus Marchandus Escrocus (ce nom est sorti tout droit de mon imagination). Il estchargé de recevoir deux collecteurs d’impôts dans sa ville, Abellinum. La visite commence à l’entrée de la ville ; les collecteurs d’impôt arrivent en charrette, escortés par une dizaine de légionnaires. Caïus prend la parole : « Ave, représentants de Rome, bienvenue dans la ville la plus paisible de l’empire, même si elle n’abrite que des légions de notre invincible armée ! - Ave, Caïus marchandus escrocus, l’argent est-il rassemblé ? Je dois repartir vite, j’ai encore exactement 19 autres villes à visiter, dit un des collecteurs d’impôt. - Ave ! Comme dit mon cher ami, il nous reste de la route à faire, mais la route a été longue et si tu as quelque chose pour nous rafraîchir, ce n’est pas de refus, dit l’autre. » Caïus semble réfléchir puis il prend une décision : « Suivez moi, je vais vous faire baigner dans les meilleurs bains de la terre! - mouais… allons-y ! » Le petit groupe s’avance, puis un légionnaire, le plus haut gradé s’exclame : « Vos murailles sont impressionnantes ! Vous craignez une attaque de barbares ? - Non, mais les premières que vous avez déjà dépassées ont été construites par des barbares justement. Celles qui se dressent devant vous sont neuves et même le plus grand des tremblements de terre ne les ferait pas ciller" (la ville a été détruite par un séisme peu après J.-C. Mais les murailles fortifiées ont tenu). La petite troupe s’avance et traverse les grandes portes de la ville. Caïus appelle la sentinelle et lui dit de s’occuper de l’escorte. Ensuite, il s’adresse aux collecteurs d’impôts : « Vous voyez à votre droite les thermes, vous voulez vous y rendre tout de suite ou vous préférez que nous parlions affaires d’abord ? - Les thermes d’abord ! s’écrièrent les deux hommes d’affaires à la fois, au Tartare Rome et son argent ! Si l’on ne se pose pas, Rome n’aura jamais son argent. Nous serions morts de chaud avant de rentrer » Les trois hommes descendent la pente, puis débouchent dans un vestiaire bondé. Notre guide crie : « place ! Place à Rome ! Déguerpissez ! Laissez nous en paix ! » Connaissant la puissance de notre héros, tout le monde sort rapidement, laissant ainsi seuls Caïus et ses deux invités épuisés. Après s’être déshabillés, les trois hommes entrent dans le frigidarium, grand bain commun froid. Se rendant compte que les collecteurs commencent à attraper froid, Caïus les emmenent dans la salle avec un grand bain chaud : « brûlant, n’est-ce-pas ? l’eau est chauffée par un double fond rempli d’air extrêmement chaud. Vous pouvez sentir que la chaleur vient du sol en posant vos pieds au fond du bassin. Je vous l’ai dit, nos bains sont les meilleurs du monde. - C’est vrai que c’est agréable… J’aimerai rester ici des heures entières. Mais, malheureusement, il faut sortir et parler affaires, M Escrocus. Comme je n’arrête pas de le répeter, nous sommes pressés. - Oui, venez. Ça vous dit un détour vers les échoppes ? Elles sont au fond à gauche, c’est à trois pas. » Pressée, la petite visite guidée remonte, en croisant l’escorte et la sentinelle. En les ignorant complètement, nos trois héros decendent la rue puis bifurquent à gauche, dans une rue dont le côté droit est constituée uniquement d’échoppes, de marchands d’esclaves et bien entendu d’autochtones faisant leurs emplettes. Après une minute d’admiration, les trois hommes d’affaires tournent à gauche, dans une immense demeure dont la largeur atteint la longueur de la rue. L’un des deux collecteurs ne peut s’empêcher d’émettre un léger sifllement. Caïus s’avance dans le petit atrium, sorte de salon : - « regardez moi ce pluvarium ! Grâce à ça, je peut récupérer plusieurs litres d’eau ! Mais le mieux de ma maison se trouve derrière moi, regardez cette magnifique piscine ! Ces beaux poisssons sont mes plus beaux bijoux ! Les importer du port m’a coûté une fortune, mais je ne le regrette pas ! - C’est vrai qu’ils sont beaux ! Les voir ainsi me donne faim, dépêchons-nous ! - Nous allons passer par la droite, reprit Caïus, mes exclaves et mes cuisines sont à gauche et voir cet amas de petits objets pour les pauvres m’horripilent. » Arrivés au bout du couloir, Caïus montre une salle non loin des chambres d’esclaves et leur dit d’entrer : - « allez-y, allez-y, je vous suis ! » Une fois entrés dans la salle, Escrocus appelle Jean-Pierre, un esclave gaulois, pour apporter des petits gâteaux et du thé. Voilà la visite est terminée, j’espère que cela vous a plu ! Hier, on est allé voir le Parthénon de près !! Voulant rattraper notre retard pris à Pompéi, nous avons pris le train Venosa-Bari puis nous avons embarqué dans l’avion de Bari à Athènes pour découvrir de nouveaux paysages, ceux de la Grèce ! D’en bas, la vue sur l’acropole est magnifique malgré la chaleur infernale qui ne nous laisse aucun répit. En parlant de chaleur, nous avons eu droit à un petit cadeau bien agréable, une glace ! Nous avons pu en profiter au Parthénon, et depuis ce sommet de l’acropole, nous avons une vue imprenable sur Athènes. A bientôt pour d’autres nouvelles !
Ps pour les lecteurs retardataires de ce blog: tegardez bien la date ; Extrait du carnet de bord de Malo:
Je vais vous parler d’une ville. Une ville que tous les enfants veulent voir. Une ville qui comporte un pays. Une ville immortelle. Une ville avec un passé sanglant mais extraordinaire. Une ville joyeuse et pleine de vie. Une ville inconnue de personne. Une ville que le monde a comme capitale. Une ville qui s’appelle Rome. Tout commence à la gare. Ma famille et moi nous sommes mis d’accord pour visiter le Colisée. Un monument sans lequel Rome ne pourrait exister. Dans cette enceinte gigantesque, à l’époque où Rome était sublime, où les habitants étaient vêtus de toges, où l’Europe était contrôlée par une seule et même personne, où les ruines n’en étaient pas, se déroulaient des jeux, comme des courses de chars, des batailles navales, des bêtes sauvages dévorant des prisonniers, et enfin, sans doute le plus populaire, des combats de gladiateurs. (...) Ce voyage va être super!
Découvrir plusieurs pays que je n'ai jamais découvert, la liberté de l'air libre et de la vitesse (le vélo!!) vraiment, c'est un super projet!! Mais moi qui aime manger, cassoulet ou raviolis chaque soir, c'est pas le rêve... ou tout simplement de manquer de bons petits plats... Heureusement, on a toutes les chances de faire plusieurs restos pour goûter les spécialités de chaque pays (les bonnes pâtes pour l'Italie, les pizzas...) mais ce que je redoute le plus, ce sont mes frères: impossible de tenir deux jours sans dispute, alors six mois... mais bon, partir, ça va être super. aux élèves: imaginez six mois de vacances... |